L’amour est villes

2007

Oeuvre interactive installée dans deux espaces différents – une salle d’exposition et un environnement partagé persistant (par exemple Second life en 2007) – L’amour est villes traite de l’appropriation d’un territoire et de l’impact de l’homme sur celui-ci, quel qu’il soit.  A la marque sur le sol déposée par le visiteur répond l’empilement de bloc blanc sur Second Life.

Dans le premier lieu, réel mais d’exposition, le visiteur est invité à marcher sur une carte représentant les liens affectifs qui unissent les hommes. Il fait surgir une tache de couleur qui évoluera dans le temps en fonction du passage des autres visiteurs. Chaque rencontre entre plusieurs participants déclenche une multitude de liens reliant ces taches, tel un gigantesque réseau de communication. Selon un système de strates, cette carte au sol mémorise la participation de chaque visiteur qui se superpose aux précédentes et trace l’évolution des rapports humains.

Dans le deuxième lieu, d’abord irréel, l’artiste produit régulièrement ce qui pourrait chercher à être proche de land art numérique, qui évoluera au gré des fréquentations de l’espace d’exposition premier.

Sur internet, l’artiste produit une accumulation d’éléments fondamentaux de cet univers en fonction des déplacements des visiteurs qui parcourent le dispositif exposé.

Si les pixels et les taches de couleur remplacent les éléments naturels, l’objet de cette œuvre est bien de montrer la nécessité de l’inscription de l’homme sur un territoire et des relations sociales qui s’y créent.

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